De la bouffe à Shanghai (part. 2)

Aventuriers mais pas trop je vous disais. Délicieux, exotique, mais ça ressemble quand même à des trucs qu’on a l’habitude de manger.

Les restaus avec les tapis et les sushis qui défilent dessus, un pur petit bonheur, qui permet cette fois de voir tout ce qu’il y a défiler devant toi. Très pratique pour goûter de nouvelles choses…

… même si c’est pas toujours très concluant.

Ce petit sentiment de puissance quand tu en viens à goûter des viennoiseries d’une supposée boulangerie française, et que les Chinois te mattent pour voir ce que tu en penses (et que tu as bien exagéré ton accent pour bien montrer que tu étais Français).
“Hey Lin, ouvre le dico français et prends un mot au pif ça fera stylé pour le nom de notre café !”
Quand Juliette a faim

De la bouffe à Shanghai (part. 1)

Allez hop, c’est parti pour vous faire une démonstration rapide de la chose qui nous anime tous les jours, notre raison de vivre, notre exutoire, notre réconfort face au stress de la nouveauté bouleversante de la vie shanghaienne : la bouffe.

Que serait la découverte d’un pays sans goûter son Macdo ? Faut dire aussi qu’après plus de 24 heures de voyage, on a clairement pas envie d’être aventurier culinairement parlant. C’est donc l’occasion d’être ce qu’on pourrait appeler : un explorateur gustatif mais pas trop.

Toujours dans le thème “je goûte des trucs nouveaux mais en restant dans mon confort d’occidental” : Tacos Bell. Faut dire que même en France, on manque de trucs hyper jouissifs à manger. Du coup, Shanghai c’est quand même l’opportunité de manger des trucs que seule une ville de titan peut t’apporter.

Que serait une grande ville sans son Starbucks et le sentiment de puissance qui t’envahit quand ça y’est, tu appartiens enfin à la catégorie de gens qui ont assez d’argent pour se payer un smoothie à 10€ ? Je bois Starbucks donc je suis.

“Je bois Starbucks, j’étudie Starbucks.”

Ah, les Lawson, Family Mart et Seven Eleven. Paradis de la bouffe ouverts 24/24h et sans doute créateurs d’obèses. C’est donc là aussi le moment rêvé de goûter à des trucs que tu ne peux manger qu’en Asie : Onigiris, rouleaux de makis entiers, plats de nouilles préparés… Ce qui est absolument génial, c’est qu’en plus de coûter que dalle, les mecs de la supérette te réchauffent tes plats. Du coup, tu n’as plus qu’à rentrer chez toi pour manger tranquillou. Pour tout ce qu’il y a sur la photo, comptez à peine 12€.

Pas healthy mais hell yeah quand c’est dans ta bouche.

Les mecs me connaissent clairement pas.

Quand tu rentres dans un restau au pif et que… et que…

…et que t’as le droit de fumer, pour le plus grand bonheur de Juliette.

Truc très rigolo en Chine (ou en tout cas à Shanghai), c’est que les mecs affichent leurs résultats aux normes d’hygiène. Y’a 3 possibilités : excellent, passable, à améliorer. Pour revenir au sol ignoble sur la première photo, il me semble que culturellement ce soit assez normal de tout jeter par terre, pour ensuite tout ramasser à la fin de ton repas.

De la bouffe à Bangkok

Sujet très intéressant que la bouffe thaïlandaise. Venir en Thaïlande, c’est l’occasion de goûter à plein de trucs différents. Et pourtant, quand on y est, la plupart du temps, on est tenté de… ne pas s’aventurer du tout.

J’ai pu observer ce phénomène avec moi-même, mais aussi en observant Juliette, et d’autres occidentaux. On a tellement peur de faire un mauvais choix en regardant les menus, qu’on s’accroche à ce qui nous semble le plus familier : tout ce qui est à base de nouilles, riz, viande.

Il y a aussi le choix du restaurant, ou plutôt du marchant de bouffe ambulant, qui est très difficile. Il y en a tellement, et les conditions d’hygiène sont tellement différentes des nôtres… Qu’on passe facilement 1 heure à parcourir toutes les rues à la recherche de tous les signaux rassurants, qui vont faire qu’on aura pas envie de gerber une heure après avoir mangé. Va-t-on manger du chat ? Les normes HACCP sont-elles respectées ? Est-ce que ça va être bon ? Est-ce que j’ai le droit de manger comme ça ? Est-ce que c’est vraiment normal de bouffer de la soupe à 10h du matin ?

Du coup, il a fallu que je me mette un gros coup de pied au cul, en m’imposant notamment un crédo (que je respecte une fois sur deux) : commander ce qui a l’air le plus dégueulasse/chelou possible. Et ça réserve la plupart du temps de très bonnes surprises – une fois la découverte vomitive de la texture passée.

Bref, voici quelques photos :

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On nous a servi ça en accompagnement du pad thaï (en gros des nouilles au poulet frit. Super bon, valeur sûre du bon petit occidental en quête de repère culinaire). En voyant autour de nous les Thaïlandais ne pas y toucher, on se posait la question : faut-il le manger ? Les trucs verts, c’est pour se curer les dents ? Tant de mystères insolubles.

 

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Forcément il fallait bien à moment que je me retrouve avec un truc indéfinissable dans l’assiette. Une algue sans doute ? Ou peut-être une espèce de méduse ?

 

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Les Thaïs semblent raffoler de tout ce qui est à base de thé. Les KitKat, les Oreos…. Pas si mauvais que ça au final.

 

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La grosse difficulté qu’on a eue en arrivant : trouver un café pour se poser durant nos 3 heures de battement avant de pouvoir intégrer notre logement. Eh oui, en Thaïlande on ne boit pas de café, sauf s’il est accompagné de beaucoup de glace et de lait. Super bon. Et pour le commerce en lui-même, assez difficile à trouver. À chaque fois qu’on est tombé dessus, c’était un truc ressemblant grandement à tout ce qui est Starbucks and co.

 

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L’incroyable et salvatrice surprise de Bangkok : les Seven-Eleven. Chaîne de supérettes à l’occidentale, il y en a à tous les coins de rue. C’est ouvert 24/24h, on peut y trouver de tout, et surtout, SURTOUT, il y a la clim. Le plus intéressant, c’est que pour ceux qui ont le besoin vital de bouffer après avoir pris une charge, eh bien il y a de la bouffe. Des nigiris (cf la photo, des triangles de riz fourrés) aux plats tout prêts, c’est le pur bonheur. C’est en général assez bon, pas du tout cher (l’équivalent de 1€50), et en plus les vendeurs vous le réchauffent au micro-ondes, le mettent dans votre poche avec des couverts en plastique et hop, plus qu’à manger. D’ailleurs autre fait intéressant, à Bangkok, quoiqu’on te vende en bouffe, on te le met dans une poche plastique. Même si tu prends un smoothie. Car il y a très peu de poubelles dans la rue, et il me semble que c’est une mesure visant à réduire au maximum la pollution d’ordures.

 

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On tombe donc aussi sur des trucs très appétissants, à base de poulet et porc frit, nouilles sautées, oeufs frits… Et qui sont tout aussi délicieux.

 

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Juste pour montrer qu’en Thaïlande, on vous met des pailles partout. Quand vous achetez une bouteille d’eau, on vous fournis les pailles avec dans la poche. Là c’est chez un marchand de rue. Paf, la paille.

Bref voilà j’ai dit quelques petites banalités de façon un peu dispersée, mais c’est une globalité qui surprend et émerveille. Mon conseil ultime encore une fois : venez à Bangkok pour vous faire submerger par tous ces détails. J’ai écrit en titre “partie 1″, car il y a tellement de choses à dire sur la bouffe thai et sur ce qui l’entoure, que je suis à peu près convaincu de redire des choses à ce propos !